Palais bénédictine
Palais bénédictine

Fécamp

Le palais bénédictine produit la famameuse liqueur Normande du même nom.

Le Palais bénédictine produit la fameuse liqueur des moines de l'abbaye de Fécamp depuis le 19ème siècle

Notre rayon lié à la distillerie du : Palais Bénédictine


Histoire de l'alcool Bénédictine


La création d'un moine : Dom Bernadi Vincelli


Selon la légende, c'est en 1510 que le moine Dom Bernardo Vincelli, développait un élixir de santé dans l'abbaye de Fécamp. Le roi François 1er appréciait beaucoup cette boisson. Au fil des années, la recette originale de la bénédictine a été perdue puis redécouverte en 1863 par le caviste Alexandre Le Grand.


Le palais Bénédictine à Fécamp


Alexandre Le Grand a démarré sa production industrielle en construisant une "usine palais" de style néo-gothique et néo-renaissance. C'est l'architecte Camille Albert qui réalisa ce magnifique ouvrage. L'effet de la production sera immédiat, le palais Bénédictine atteindra une production annuelle de près de 150 000 bouteilles en 1873. Le succès est tel que ses créateurs seront obligés de lutter contre les produits contrefaits. Aujourd'hui, le palais Bénédictine continue une partie de la production des liqueurs bénédictines sur le site. Le palais Bénédictine peut d'ailleurs être visité à Fécamp, il contient un musée.


La mystérieuse liqueur bénédictine


La bouteille DOM bénédictine


La bouteille de bénédictine a pour particularité de posséder un bouchon gravé avec l'inscription : "Véritable Bénédictine", et un logo DOM autour. DOM signifie en latin : "Deo Optimo Maximo", ce qui peut se traduire par : "A dieu, le meilleur, le plus grand". Le goulot de la bouteille contient une large laisse avec gravé dessus :"Véritable † bénédictin".


Une recette secrète


Une partie de la recette de la bénédictine est connue. Cette liqueur normande est réalisée à partir de 27 épices orientales, mais aussi de plantes locales. Nous retrouvons ainsi l'angélique, l'hysope, le genévrier, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l'aloe vera, l'arnica, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, le girofle, le citron, la vanille, l'écorce d'orange, miel, fruits rouges, cannelle et muscade, cette boisson est un spiritueux qui titre à 40% d'alcool. 


La recette actuelle est, malgré tout, toujours secrète ! Trois copies de la recette sont cachées et réparties à trois endroits différents de la planète. Le distillateur de cuivre que les visiteurs peuvent voir dans la maison est un alambic de cuivre de l'époque d'Alexandre le Grand et est encore utilisé pour la distillation aujourd'hui. La douceur du produit fini nécessite de multiples procédés de distillation et nécessite environ deux ans de vieillissement en fûts de chêne, toujours situés au Palais de Fécamp.


Utilisation de la liqueur de Fécamp :


La bénédictine est une spécialité alcoolisée normande peut aussi bien être utilisée en cuisine, en cocktail ou se boire à l'état brut. 


En cuisine, cette liqueur de Fécamp est couramment utilisée en Normandie pour donner du goût aux crêpes, mais également pour réaliser des confiseries ou des pâtisseries.


À boire, la bénédictine se déguste comme un digestif, mais elle rencontre par ailleurs un franc succès à boire en cocktail. C’est grâce au célèbre cocktail B&B notamment que la liqueur bénédictine se fait connaître auprès des amateurs de mixologie.


La production du Palais bénédictine :


La maison bénédictine propose à déguster : la liqueur classique plutôt moelleuse et la B&B un mélange de bénédictine et de brandy (Cognac).